François Madika


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« Il est où ?  Il arrive, le copain qui habite chez vous ? ». Ou, avec une foi tranquille : « J’attends mon ami François ». Sous-entendu : lorsqu’il paraît dans son jardin, j’oublie que les journées de maternelle sont parfois dures quand on a une seule main.



Plus inattendue, la déception des grandes personnes : « Mais… il n’est pas là ? On avait si bien discuté ! » Ah oui ? C’est que François n’a encore que quatre ans… Il grandit, et les choses ne s’arrangent pas. « Il est où ? Il est réveillé ? » Les visites se multiplient pendant les vacances. « Il habite bien là ? Un gamin qui parlait de Dieu sur le parcours sportif… Il faut que je le voie. »



Aux aurores : « Ah, c’est vous ! Il n’y a personne ? (Vexant ? On s’habitue.) Il dort encore, peut-être ? On avait discuté. Je dois lui parler. » - « Il est revenu ? Il a son VTT ? On pourrait en profiter pour discuter.»



Cet intéressant défilé menait droit à un point d’interrogation : François serait-il appelé à devenir un leader, un chef de gang (secteur automobile) ? Des symptômes différents mais aussi précoces dessinèrent un avenir plus souriant : enthousiasme biblique (puis théologique), attachement passionné à Jésus-hostie, proclamation joyeuse de la Bonne Nouvelle, toujours et partout. A vélo, sous la Volvo ou au bistrot. C’est dit : plus de chef, plus de parrain, François sera Père et Berger. Prochaine étape : le diaconat.



Par Catherine Le Guillou (sa tante)







1 commentaire:

Anonyme a dit…

On aurait pu une photo de Francois avec sa voiture ou avec son ordinateur qui l'empêche d'aller parfois aux laudes les matins

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