Communauté de l'Emmanuel : une communauté est un ensemble de personnes qui se réunissent autour d'une même sensibilité, d'un même but, de mêmes objectifs, d'une même affection fraternelle. La communauté de l'Emmanuel fait partie des communautés dites "nouvelles" dans l'Eglise Catholique même si cette communauté n'est plus très nouvelle puisque sa fondation date de 1976. Il est vrai qu'aux yeux des deux mille ans de l'Eglise elle se trouve encore au stade des vagissements d'un nourrisson. Elle a été fondée notamment pour mettre en valeur l'adoration Eucharistique, la louange à Dieu des chrétiens et la venue des dons du Saint Esprit. Elle souligne particulièrement l'action de l'Esprit Saint qui suscite des énergies nouvelles en vue d'annoncer à tous les hommes que Jésus est ressuscité.
Diacre/diaconat/diaconal
: Ce mot est issu d'un mot grec : diaconos qui signifie, celui qui se
met au service. Il est attaché tout particulièrement à se mettre au
service des prêtres et de l'évêque qui célèbrent les sacrements et en
particulier à l'Eucharistie où il se met au service de l'autel. Il est
appelé en outre à proclamer la Parole de Dieu à temps et à contretemps
c'est-à-dire quand elle plaît mais aussi quand elle déplaît aux
auditeurs de cette Parole. Il est également attentif dans la communauté à
ce que tous les chrétiens se mettent au service des plus pauvres
d'entre eux d'abord puis des pauvres dans la société (la pauvreté étant
entendue ici aussi bien du point de vue spirituel que matériel).
Imposition des mains : ce geste que le
diacre, le prêtre et/ou l'évêque réalise lors des sacrements est un
super pouvoir que Dieu confère à ceux qu'il choisit. Ce super pouvoir ne
vient pas d'eux mais de Dieu uniquement. Il donne soit une bénédiction
spéciale soit il communique et envoie l'Esprit Saint sur les personnes
ou sur le pain et le vin pour les transformer en profondeur. Les
personnes reçoivent une marque indélébile qui les rend disciples de
Jésus leur donne le salut de Dieu et le pain et le vin est transformé en
Corps et Sang du Christ.
La liturgie des Heures
: est la forme que prend la prière quotidienne pour les chrétiens et
plus particulièrement pour ceux qui ont donné leur vie au Christ comme
les prêtres et les moines ou moniales. "Priez sans cesse" dit Saint
Paul. Selon les heures de la journée, d'où le nom de liturgie des
Heures, est organisée une prière adaptée ; ces heures étaient liées au
soleil. C'est la récitation de psaumes et de cantiques qui ponctue ces
prières. On commence par la prière de la nuit, celle qui permet de
veiller pendant que d'autres dorment et qu'on appelle les Vigiles. Les
laudes qui vient d'un mot latin, laudate, qui la prière de
louange par excellence, au lever du soleil, Tierce à trois heures après
le lever du soleil, sexte, six heures après le lever
du soleil, none, neuf heures après le lever du soleil, puis les vêpres,
l'heure vespérale, celle du soir, où nous remettons notre journée entre
les mains de Dieu et enfin les complies qui sont récitées avant d'aller
dormir qui achèvent la journée.
Le sacrement :
est le signe visible d'une réalité invisible
aux yeux humains. Il faut les yeux de la foi pour percevoir ce qui se
passe lors d'un sacrement. C'est comme un arbre dont on voit le
feuillage et les fruits mais qui n'existerait pas sans racine. On ne
voit pas les racines cachées dans la terre mais elles sont bien réelles
pour que l'arbre puisse croître. Ainsi les sacrements qui dans l'Eglise
sont au nombre de sept sont des cadeaux visibles du Dieu invisible pour
devenir proches de lui et l'aimer toujours. Ils confèrent également un
caractère propre et une mission en vue d'annoncer que Jésus est
vivant au milieu de nous. Les sacrements donne à voir, entendre, goûter,
toucher, sentir la présence de Dieu avec nous. Ainsi sont constitués
les sacrements de l'initiation : le Baptême, la porte de tous les autres
sacrements, la confirmation et l'Eucharistie ; les sacrements de la
mission et de la communion : l'ordre, et le mariage ; les sacrements
de la guérison : Sacrement de la réconciliation et de la pénitence plus
couramment appelé confession et sacrement des malades.
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